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 Les plantes médicinales

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MessageSujet: Les plantes médicinales   Les plantes médicinales Icon_minitimeMar 12 Fév - 15:18

Les plantes médicinales:

Voici une liste non exhaustive de plantes pouvant être utilisés pour leurs vertus médicinales !
Classés par ordre alphabétique : (avec le nom latin, les noms communs, anecdotes puis les usages)

Veuillez s’il vous plait être indulgents et patient car manquant énormément de temps il est long et difficile de réaliser pareille liste d’un seul coup, mais afin que chacun puisse d’or et déjà profiter du début, je la publie maintenant, même juste commencée… merci de votre compréhension…


- Absinthe : (Artemisia absinthium)

(Grande absinthe, Aluine, Alvine, Herbe sainte, Armoise amère, Absinthe suisse…)

Gaulois et Gauloises s’en ceinturaient les reins, les premiers pour lutter contre els rhumatismes, les secondes pour faire venir les règles. Traditionnellement lorsqu’un jeune homme aimant et honnête offrait au 1er mai un rameau d’Absinthe à une jeune fille, cela signifiait qu’elle avait tort de refuser ses propositions. Dans le midi, bourrer son matelas de feuilles d’Absinthe favorise, parait-il, les nuits oniriques.

C’est une plante tonique et stimulante. Fébrifuge, elle calme les fièvres intermittentes comme la plupart des plantes amères. Elle attise l’appétit et facilite la digestion.
Elle favorise l’apparition des règles chez les femmes et jeunes filles en formation, et en soulage les douleurs, c’est ainsi que son action tonique est la plus notable.
Elle sert aussi de vermifuge contre les ascaris et les oxyures, la plus efficace dans ce cas étant l’absinthe maritime que l’on mélange à d’autres plantes pour en faciliter l’ingestion (comme la réglisse et l’anis vert)
Elle se prépare en décoction à raison d’une cuillerée à soupe de plantes coupées par tasse, une à trois tasses par jour avant les repas.
Comme vermifuge, une tasse le soir au coucher 3 jours avant et 3 jours après la pleine lune.
Séchée et déposée en bouquets dans une armoire elle constitue un antimite efficace.
Fraîche, on la frictionne sur le corps pour éloigner les moustiques.

-Ache : (Apium graveolens)

(Ache des marais, Céleri, Persil des marais)

L’on utilise beaucoup les vertus diurétiques des feuilles et racines d’Ache dans els cas de lithiase rénale, d’arthrite, de rhumatismes et surtout d’albuminurie.
Elles aident à la digestion et décongestionnent le foie. Son jus frais s’utilise pour soigner les ulcères variqueux. L’Ache se prépare en décoction, pendant 5 minutes pour les racines et 2 minutes pour les feuilles, en mettant une cuillerée à soupe de plantes par tasse.
Une à quatre tasses par jour.

-Acore : (Acorus calamus)

(Acore vrai, Acore odorant, Roseau odorant, Canne aromatique, Jonc odorant)

On disait qu’une amende était donnée à tout droguiste n’ouvrant pas sa porte de jour ou de nuit pour délivrer de l’Acore.

C’est avant tout un digestif et un carminatif soulageant les lourdeurs et lenteurs de la digestion. Ses qualités diurétiques servent a soigner les cas de goutte, la grippe, la pneumonie, la néphrite et les fièvres intermittentes.
Agissant aussi sur les bronches et la gorge, on l’associe couramment à l’érysimum pour combattre l’aphonie. L’Acore se prépare en décoction pendant 5 minutes, à raison d’une cuillerée à café de racines coupées par tasse. Deux ou trois tasses par jour.

-Agripaume : (Leonorus cardiaca)

(Cardiaque, Cardiaire, Creneuse, Cheneuse, Queue de lion, Mélisse sauvage, Herbe de tonneliers)

Les propriétés antispasmodiques de l’Agripaume servent a soigner les affections nerveuses du cœur, les palpitations de l’enfant lorsque les vers en sont la cause par exemple.
Elle s’associe fréquemment à d’autres plantes calmantes ou somnifères.
La préparation se fait en décoction pendant 3 minutes d’une cuillerée à soupe de plantes coupées par tasse. Deux tasses par jour après les repas.

-Aigremoine : (Agrimonia eupatoria)

(Agrimone, Eupatoire des anciens, Herbe de saint Guillaume, Herbe de sainte Madeleine)

Les sorciers assuraient que les fleurs de cette plante se fanent instantanément dès que l’on entre dans une maison habitée par le démon. Ils usaient aussi de l’aigremoine pour endormir ceux auxquels ils voulaient du mal en en bourrant leur oreiller. Le charme ne cessait que lorsqu’on retirait l’oreiller.

L’aigremoine possède un riche effet astringent et s’utilise en gargarismes contre els maux de gorge, la pharyngite, la toux des fumeurs, toutes les affections de la bouche, irritations ou ulcérations. Elle sert de boisson aux diabétiques dont elle calme la soif. Son usage contre la diarrhée, l’entérite ou les affections du foie. Elle se prépare en décoction de 3minutes en mettant une cuillerée à soupe de plantes coupées par tasse. Suivant les cas, de deux à quatre tasses par jour ou faire des gargarismes.

-Ail des ours : (Allium ursinum)

(Ail des bois, Ail a larges feuilles, Ail sauvage)

Tous les aulx ont des pouvoirs magiques très forts. En Savoie on avait coutume d’en jeter des fragments dans les rivières afin de les purifier. Au XVIIIe siècle, porter autour du cou un collier de gousses d’ail pendant treize jours guérissait de la jaunisse. Le mot sanscrit qui désigne l’ail signifie « tueur de monstres ».

On retrouve dans l’Ail des ours des propriétés identiques à celles de l’Ail cultivé : bactériostatiques, antiseptiques et antiputrides. Il facilite la digestion, calme les spasmes des bronches, il soigne l’hypertension, les diarrhées et autres défaillances intestinales. Il sert aussi de dépuratif pour les problèmes de peau et répare els troubles du sommeil s’ils sont d’origine digestive. L’Ail des ours se prépare en décoction pendant 2 minutes, à raison d’une cuillerée à soupe de plantes coupées par tasse, deux tasses par jour.

-Alkékenge : (Physalis alkekengi)

(Coqueret, Cerise d’hiver, Cerise des juifs, Coccigrole, Lanterne, Amour en cage)

Diurétique par excellence, on l’emploi contre la goutte, les calculs rénaux, les rumathsimes, l’albuminurie, les affections urinaires en général. Il est possible de consommer le fruit frais ou d’en faire un vin, il entre dans la composition du sirop de chicorée. On le prépare en décoction pendant 5 minutes, à raison d’une cuillerée à soupe par quart de litre d’eau. Il est nécessaire de prendre cette dose trois ou quatre fois par jour. Un traitement de quelques jours suffit dans certains cas.

-Aneth : (Anethum graveolens)

(Fenouil bâtard, Fenouil puant, Faux anis, Cumin)

L’Ecole de Salerne disait : « L’Aneth chasse les vents, amoindrit les humeurs, et d’un ventre replet dissipe les grosseurs. » Réputée aphrodisiaque, cette plante avant tout culinaire a servi aux plus grands de ce monde. On dit que Raspoutine versait des graines d’Aneth dans l’eau de son bain et dans celle des dames qu’il voulait séduire. Dans les campagnes, il n’est pas rare de faire respirer aux enfants une touffe d’Aneth pour les protéger du hoquet.

D’abord carminatif, pour son efficacité à soulager l’aérophagie, favoriser l’expulsion des gaz intestinaux et enrayer le hoquet spasmodique. Elle active aussi la sécrétion du lait chez les femmes qui allaitent. Antispasmodique, on l’utilise en Amérique du sud contre les hémorroides, en boisson et en lavements. Les feuilles sont utilisées pour les mêmes usages, on les préfèrent malgré tout fraîches, dans els boissons et autres recettes de cuisine. La plante se prépare en décoction légère d’une cuillerée à café par tasse. Le moment de la prise est important : 15 minutes avant le repas ou 1 heure après la fin du repas.

-Angélique : (Angelica archangelica)

(Angélique de bohème ou des jardins, Archangélique, Herbe aux anges, Herbe de saint esprit)

La véritable galette saintongeaise ne serait pas ce qu’elle est sans quelques morceaux d’angélique confite. Déjà au moyen-âge, Villon et ses amis ne se livraient pas au jeu dans les tripots sans porter sur eux une racine d’Angélique. Les « gamblers » du Mississippi de la conquête de l’ouest avaient la même croyance pour gagner à coup sûr. Ce sont pourtant les mendiants de la cour des miracles qui en faisaient l’usage le plus insolite : avec le suc irritant de l’Angélique, il se provoquaient des ulcères et des chancres dignes d’inspirer la pitié.

Très agréable a consommer, l’Angélique, en particulier ses semences, est antispasmodique surtout chez les émotifs anxieux, les asthmatiques, les nerveux, les stréssés digérant avec difficulté, les irritables à l’approche des règles. La racine est tonique, fortifiante et équilibrante contre els fatigues nerveues. Dans les débuts de grippe, on l’utilise en fumigation calmante, les feuilles et les racines calment la toux. Les semences et les racines se préparent en décoction, 2 minutes d’ébullition pour les semences, 5bonnes minutes pour les racines, à raison d’une cuillerée à soupe de plantes par tasse. Pour faciliter la digestion et pour calmer, la prise à lieu après le repas ; pour fortifier, de préférence 10 minutes avant de manger.

-Anis : (Pimpinella anisum)

(Anis vert, Pimpinelle, Boucage, Petit anis, Anis d’Europe)

Pour vaincre les cauchemars et retrouver un sommeil heureux, pendant très longtemps en Angleterre, on glissait dans els oreillers des insomniaques trois grosses poignées de graines d’Anis.

L’Anis est le carminatif le plus connu et le plus utilisé, pour son goût peut-être, et son efficacité sûrement. En plus de la confortable digestion qu’il assure, chassant l’aérophagie et les coliques venteuses, il favorise la lactation des nourrices, calme l’asthme, la toux nerveuse, les coliques des nourrissons (comme l’aneth et le fenouil). Il se prépare en décoction pendant 3 minutes, à raison d’une cuillerée à café par tasse. Comme tous els carminatifs il faut en prendre une tasse 10 minutes avant le repas ou 1 heure après.

-Arbousier : (Arbustus unedo)

(Arbre aux fraises, Fraisier en arbre, Frôle, Olonie)

Sacré chez les romains, l’Arbousier était l’attribut de la nymphe Carna, épouse de Janus, le dieu aux deux visages. En pays berbère, il n’est pas rare aujourd’hui encore de voir des arbousiers recouverts d’étoffe ; ce sont des malades qui viennent ainsi chercher une guérison magique.

Les fruits de l’Arbousier peuvent, comme dans les pays arabes, se préparer en marmelade, ils sont diurétiques et astringents contre la diarrhée. La racine, fortement astringente, est utilisée contre la tension trop élevée, pour stimuler la circulation du sang, lutter contre l’artériosclérose et les pertes blanches. Les feuilles et les racines se préparent en décoction pendant 5 minutes en en mettant une cuillerée à soupe par tasse. En prendre deux ou trois tasses par jour.

-Armoise : (Artemisia vulgaris)

(Couronne de saint Jean, Ceinture de saint Jean, Herbe aux cent goûts, Remise, Artémise, Herbe de feu, Tabac de saint Pierre)

C’est une des herbes de la saint Jean les plus prisées des sorciers. On lui attribue pratiquement toutes les vertus, mais certains coureurs de marathon feraient bien de l’employer pour se donner des ailes… Il suffirait en effet d’accrocher une branche d’armoise à sa chaussure gauche pour courir plus vite et plus longtemps que les autres. Mais que se passe-t-il quand tous les coureurs ont eu la même idée ?

L’Armoise est une plante tonique, stimulante, antispasmodique, emménagogue. C’est pour ce dernier usage qu’elle est la plus connue, elle facilite l’apparition des règles et en soulage els douleurs. La rumeur populaire lui a attribué des propriétés abortives qu’elle ne possède pas. Elle se prépare en décoction pendant 3 minutes en mettant une bonne cuillerée à soupe par tasse à raison de deux ou trois tasses par jour.

-Arnica : (Arnica montana)

(Arnique, Tabac des Vosges, Tabac des savoyards, Doronic d’Allemagne, Herbe aux chutes, Souci des Alpes, Plantain des Alpes, Herbe aux prêcheurs)

L’action de l’Arnica est légère sur la circulation, le foie, les reins et les intestins ; on l’utilise comme calmant léger et pour soulager l’asthme. Elle trouve tout son intérêt et démontre sa qualité en macération dans l’alcool pour en faire une teinture. Son usage est bénéfique pour soulager coups et bosses.
Fragile, la fleur se prépare en infusion à raison d’une cuillerée à soupe par tasse, cela deux à trois fois par jour. Pour les coups il est préférable d’utiliser la teinture diluée dans un peu d’eau.

-Artichaut : (Cynara scolymus)

(Bérigoule)

L’aspect velouté et cotonneux des feuilles d’artichaut, coupées pour l’usage en herboristerie, donne une apparence d’herbe peu appétissante. N’en croyez rien, si la tisane est un peu amère, elle fait partie des merveilleuse plantes pour le foie, augmentant et facilitant l’évacuation de la bile, luttant contre le cholestérol, l’urée, l’acide urique. Elle facilite la combustion des sucres et des graisses . L’artichaut est aussi utilisé contre l’artériosclérose, l’athérome, les néphrites et autres insuffisances rénales, les diabètes hépatiques et certaines dermatoses. Ce sont plus spécialement les fleurons violets séchés de Cynara cardunculus, ou cardon, que l’on utilise pour cailler le lait. On le trouve en herboristerie sous le nom de chardonette. La feuille d’artichaut se prépare en décoction pendant 2 minutes, à raison d’une cuillerée à soupe par tasse, deux à trois tasses par jour avant les repas. Le légume comme la tisane sont déconseillés pendant l’allaitement car ils gênent la sécrétion lactée.
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MessageSujet: Re: Les plantes médicinales   Les plantes médicinales Icon_minitimeMar 12 Fév - 15:27

Admin a écrit:
Les plantes médicinales:

Voici une liste non exhaustive de plantes pouvant être utilisés pour leurs vertus médicinales !
Classés par ordre alphabétique : (avec le nom latin, les noms communs, anecdotes puis les usages)

Veuillez s’il vous plait être indulgents et patient car manquant énormément de temps il est long et difficile de réaliser pareille liste d’un seul coup, mais afin que chacun puisse d’or et déjà profiter du début, je la publie maintenant, même juste commencée… merci de votre compréhension…


- Absinthe : (Artemisia absinthium)

(Grande absinthe, Aluine, Alvine, Herbe sainte, Armoise amère, Absinthe suisse…)

Gaulois et Gauloises s’en ceinturaient les reins, les premiers pour lutter contre els rhumatismes, les secondes pour faire venir les règles. Traditionnellement lorsqu’un jeune homme aimant et honnête offrait au 1er mai un rameau d’Absinthe à une jeune fille, cela signifiait qu’elle avait tort de refuser ses propositions. Dans le midi, bourrer son matelas de feuilles d’Absinthe favorise, parait-il, les nuits oniriques.

C’est une plante tonique et stimulante. Fébrifuge, elle calme les fièvres intermittentes comme la plupart des plantes amères. Elle attise l’appétit et facilite la digestion.
Elle favorise l’apparition des règles chez les femmes et jeunes filles en formation, et en soulage les douleurs, c’est ainsi que son action tonique est la plus notable.
Elle sert aussi de vermifuge contre les ascaris et les oxyures, la plus efficace dans ce cas étant l’absinthe maritime que l’on mélange à d’autres plantes pour en faciliter l’ingestion (comme la réglisse et l’anis vert)
Elle se prépare en décoction à raison d’une cuillerée à soupe de plantes coupées par tasse, une à trois tasses par jour avant les repas.
Comme vermifuge, une tasse le soir au coucher 3 jours avant et 3 jours après la pleine lune.
Séchée et déposée en bouquets dans une armoire elle constitue un antimite efficace.
Fraîche, on la frictionne sur le corps pour éloigner les moustiques.

-Ache : (Apium graveolens)

(Ache des marais, Céleri, Persil des marais)

L’on utilise beaucoup les vertus diurétiques des feuilles et racines d’Ache dans els cas de lithiase rénale, d’arthrite, de rhumatismes et surtout d’albuminurie.
Elles aident à la digestion et décongestionnent le foie. Son jus frais s’utilise pour soigner les ulcères variqueux. L’Ache se prépare en décoction, pendant 5 minutes pour les racines et 2 minutes pour les feuilles, en mettant une cuillerée à soupe de plantes par tasse.
Une à quatre tasses par jour.

-Acore : (Acorus calamus)

(Acore vrai, Acore odorant, Roseau odorant, Canne aromatique, Jonc odorant)

On disait qu’une amende était donnée à tout droguiste n’ouvrant pas sa porte de jour ou de nuit pour délivrer de l’Acore.

C’est avant tout un digestif et un carminatif soulageant les lourdeurs et lenteurs de la digestion. Ses qualités diurétiques servent a soigner les cas de goutte, la grippe, la pneumonie, la néphrite et les fièvres intermittentes.
Agissant aussi sur les bronches et la gorge, on l’associe couramment à l’érysimum pour combattre l’aphonie. L’Acore se prépare en décoction pendant 5 minutes, à raison d’une cuillerée à café de racines coupées par tasse. Deux ou trois tasses par jour.

-Agripaume : (Leonorus cardiaca)

(Cardiaque, Cardiaire, Creneuse, Cheneuse, Queue de lion, Mélisse sauvage, Herbe de tonneliers)

Les propriétés antispasmodiques de l’Agripaume servent a soigner les affections nerveuses du cœur, les palpitations de l’enfant lorsque les vers en sont la cause par exemple.
Elle s’associe fréquemment à d’autres plantes calmantes ou somnifères.
La préparation se fait en décoction pendant 3 minutes d’une cuillerée à soupe de plantes coupées par tasse. Deux tasses par jour après les repas.

-Aigremoine : (Agrimonia eupatoria)

(Agrimone, Eupatoire des anciens, Herbe de saint Guillaume, Herbe de sainte Madeleine)

Les sorciers assuraient que les fleurs de cette plante se fanent instantanément dès que l’on entre dans une maison habitée par le démon. Ils usaient aussi de l’aigremoine pour endormir ceux auxquels ils voulaient du mal en en bourrant leur oreiller. Le charme ne cessait que lorsqu’on retirait l’oreiller.

L’aigremoine possède un riche effet astringent et s’utilise en gargarismes contre els maux de gorge, la pharyngite, la toux des fumeurs, toutes les affections de la bouche, irritations ou ulcérations. Elle sert de boisson aux diabétiques dont elle calme la soif. Son usage contre la diarrhée, l’entérite ou les affections du foie. Elle se prépare en décoction de 3minutes en mettant une cuillerée à soupe de plantes coupées par tasse. Suivant les cas, de deux à quatre tasses par jour ou faire des gargarismes.

-Ail des ours : (Allium ursinum)

(Ail des bois, Ail a larges feuilles, Ail sauvage)

Tous les aulx ont des pouvoirs magiques très forts. En Savoie on avait coutume d’en jeter des fragments dans les rivières afin de les purifier. Au XVIIIe siècle, porter autour du cou un collier de gousses d’ail pendant treize jours guérissait de la jaunisse. Le mot sanscrit qui désigne l’ail signifie « tueur de monstres ».

On retrouve dans l’Ail des ours des propriétés identiques à celles de l’Ail cultivé : bactériostatiques, antiseptiques et antiputrides. Il facilite la digestion, calme les spasmes des bronches, il soigne l’hypertension, les diarrhées et autres défaillances intestinales. Il sert aussi de dépuratif pour les problèmes de peau et répare els troubles du sommeil s’ils sont d’origine digestive. L’Ail des ours se prépare en décoction pendant 2 minutes, à raison d’une cuillerée à soupe de plantes coupées par tasse, deux tasses par jour.

-Alkékenge : (Physalis alkekengi)

(Coqueret, Cerise d’hiver, Cerise des juifs, Coccigrole, Lanterne, Amour en cage)

Diurétique par excellence, on l’emploi contre la goutte, les calculs rénaux, les rumathsimes, l’albuminurie, les affections urinaires en général. Il est possible de consommer le fruit frais ou d’en faire un vin, il entre dans la composition du sirop de chicorée. On le prépare en décoction pendant 5 minutes, à raison d’une cuillerée à soupe par quart de litre d’eau. Il est nécessaire de prendre cette dose trois ou quatre fois par jour. Un traitement de quelques jours suffit dans certains cas.

-Aneth : (Anethum graveolens)

(Fenouil bâtard, Fenouil puant, Faux anis, Cumin)

L’Ecole de Salerne disait : « L’Aneth chasse les vents, amoindrit les humeurs, et d’un ventre replet dissipe les grosseurs. » Réputée aphrodisiaque, cette plante avant tout culinaire a servi aux plus grands de ce monde. On dit que Raspoutine versait des graines d’Aneth dans l’eau de son bain et dans celle des dames qu’il voulait séduire. Dans les campagnes, il n’est pas rare de faire respirer aux enfants une touffe d’Aneth pour les protéger du hoquet.

D’abord carminatif, pour son efficacité à soulager l’aérophagie, favoriser l’expulsion des gaz intestinaux et enrayer le hoquet spasmodique. Elle active aussi la sécrétion du lait chez les femmes qui allaitent. Antispasmodique, on l’utilise en Amérique du sud contre les hémorroides, en boisson et en lavements. Les feuilles sont utilisées pour les mêmes usages, on les préfèrent malgré tout fraîches, dans els boissons et autres recettes de cuisine. La plante se prépare en décoction légère d’une cuillerée à café par tasse. Le moment de la prise est important : 15 minutes avant le repas ou 1 heure après la fin du repas.

-Angélique : (Angelica archangelica)

(Angélique de bohème ou des jardins, Archangélique, Herbe aux anges, Herbe de saint esprit)

La véritable galette saintongeaise ne serait pas ce qu’elle est sans quelques morceaux d’angélique confite. Déjà au moyen-âge, Villon et ses amis ne se livraient pas au jeu dans les tripots sans porter sur eux une racine d’Angélique. Les « gamblers » du Mississippi de la conquête de l’ouest avaient la même croyance pour gagner à coup sûr. Ce sont pourtant les mendiants de la cour des miracles qui en faisaient l’usage le plus insolite : avec le suc irritant de l’Angélique, il se provoquaient des ulcères et des chancres dignes d’inspirer la pitié.

Très agréable a consommer, l’Angélique, en particulier ses semences, est antispasmodique surtout chez les émotifs anxieux, les asthmatiques, les nerveux, les stréssés digérant avec difficulté, les irritables à l’approche des règles. La racine est tonique, fortifiante et équilibrante contre els fatigues nerveues. Dans les débuts de grippe, on l’utilise en fumigation calmante, les feuilles et les racines calment la toux. Les semences et les racines se préparent en décoction, 2 minutes d’ébullition pour les semences, 5bonnes minutes pour les racines, à raison d’une cuillerée à soupe de plantes par tasse. Pour faciliter la digestion et pour calmer, la prise à lieu après le repas ; pour fortifier, de préférence 10 minutes avant de manger.

-Anis : (Pimpinella anisum)

(Anis vert, Pimpinelle, Boucage, Petit anis, Anis d’Europe)

Pour vaincre les cauchemars et retrouver un sommeil heureux, pendant très longtemps en Angleterre, on glissait dans els oreillers des insomniaques trois grosses poignées de graines d’Anis.

L’Anis est le carminatif le plus connu et le plus utilisé, pour son goût peut-être, et son efficacité sûrement. En plus de la confortable digestion qu’il assure, chassant l’aérophagie et les coliques venteuses, il favorise la lactation des nourrices, calme l’asthme, la toux nerveuse, les coliques des nourrissons (comme l’aneth et le fenouil). Il se prépare en décoction pendant 3 minutes, à raison d’une cuillerée à café par tasse. Comme tous els carminatifs il faut en prendre une tasse 10 minutes avant le repas ou 1 heure après.

-Arbousier : (Arbustus unedo)

(Arbre aux fraises, Fraisier en arbre, Frôle, Olonie)

Sacré chez les romains, l’Arbousier était l’attribut de la nymphe Carna, épouse de Janus, le dieu aux deux visages. En pays berbère, il n’est pas rare aujourd’hui encore de voir des arbousiers recouverts d’étoffe ; ce sont des malades qui viennent ainsi chercher une guérison magique.

Les fruits de l’Arbousier peuvent, comme dans les pays arabes, se préparer en marmelade, ils sont diurétiques et astringents contre la diarrhée. La racine, fortement astringente, est utilisée contre la tension trop élevée, pour stimuler la circulation du sang, lutter contre l’artériosclérose et les pertes blanches. Les feuilles et les racines se préparent en décoction pendant 5 minutes en en mettant une cuillerée à soupe par tasse. En prendre deux ou trois tasses par jour.

-Armoise : (Artemisia vulgaris)

(Couronne de saint Jean, Ceinture de saint Jean, Herbe aux cent goûts, Remise, Artémise, Herbe de feu, Tabac de saint Pierre)

C’est une des herbes de la saint Jean les plus prisées des sorciers. On lui attribue pratiquement toutes les vertus, mais certains coureurs de marathon feraient bien de l’employer pour se donner des ailes… Il suffirait en effet d’accrocher une branche d’armoise à sa chaussure gauche pour courir plus vite et plus longtemps que les autres. Mais que se passe-t-il quand tous les coureurs ont eu la même idée ?

L’Armoise est une plante tonique, stimulante, antispasmodique, emménagogue. C’est pour ce dernier usage qu’elle est la plus connue, elle facilite l’apparition des règles et en soulage els douleurs. La rumeur populaire lui a attribué des propriétés abortives qu’elle ne possède pas. Elle se prépare en décoction pendant 3 minutes en mettant une bonne cuillerée à soupe par tasse à raison de deux ou trois tasses par jour.

-Arnica : (Arnica montana)

(Arnique, Tabac des Vosges, Tabac des savoyards, Doronic d’Allemagne, Herbe aux chutes, Souci des Alpes, Plantain des Alpes, Herbe aux prêcheurs)

L’action de l’Arnica est légère sur la circulation, le foie, les reins et les intestins ; on l’utilise comme calmant léger et pour soulager l’asthme. Elle trouve tout son intérêt et démontre sa qualité en macération dans l’alcool pour en faire une teinture. Son usage est bénéfique pour soulager coups et bosses.
Fragile, la fleur se prépare en infusion à raison d’une cuillerée à soupe par tasse, cela deux à trois fois par jour. Pour les coups il est préférable d’utiliser la teinture diluée dans un peu d’eau.

-Artichaut : (Cynara scolymus)

(Bérigoule)

L’aspect velouté et cotonneux des feuilles d’artichaut, coupées pour l’usage en herboristerie, donne une apparence d’herbe peu appétissante. N’en croyez rien, si la tisane est un peu amère, elle fait partie des merveilleuse plantes pour le foie, augmentant et facilitant l’évacuation de la bile, luttant contre le cholestérol, l’urée, l’acide urique. Elle facilite la combustion des sucres et des graisses . L’artichaut est aussi utilisé contre l’artériosclérose, l’athérome, les néphrites et autres insuffisances rénales, les diabètes hépatiques et certaines dermatoses. Ce sont plus spécialement les fleurons violets séchés de Cynara cardunculus, ou cardon, que l’on utilise pour cailler le lait. On le trouve en herboristerie sous le nom de chardonette. La feuille d’artichaut se prépare en décoction pendant 2 minutes, à raison d’une cuillerée à soupe par tasse, deux à trois tasses par jour avant les repas. Le légume comme la tisane sont déconseillés pendant l’allaitement car ils gênent la sécrétion lactée.
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Super mon Doudou d'avoir refait ce post sur les plantes médicinales !

J'essayerais d'y contribuer avec les quelques connaissances que j'ai sur le sujet (qui me passionne).

Gros bisoux de Clau flower


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MessageSujet: Re: Les plantes médicinales   Les plantes médicinales Icon_minitimeMar 12 Fév - 15:39

-Aspérule odorante : (Asperula odorata)

(Reine des bois, Petit muguet, Muguet des bois, Thé suisse, Hépatique étoilée)

Elle est diurétique et fait partie des bonnes plantes pour le foie, elle est antispasmodique, facilite la digestion des angoissés et des nerveux : c’est la plante idéale pour procurer un bon sommeil aux sujets sensibles et aux personnes âgées… Son action bienfaisante contre els spasmes explique sûrement son efficacité sur la décontraction de la vésicule. Elle doit faire partie e toutes les compositions calmantes et hépatiques. Elle sert également à parfumer els armoires. Les vaches qui consomment cette plante dans la nature ou dans le fourrage fournissent un lait plus abondant et savoureux. L’Aspérule odorante se prépare en décoction légère en mettant une bonne cuillerée à soupe de feuilles par tasse. Il est important de la prendre avant le repas ou le soir au couher.

-Aubépine : (Crataegus oxyacanta)

(Epine blanche, Epine de mai, Noble épine, Bois de mai, Poire d’oiseau, Sénellier)

Malgré ses aiguillons et son bois dur, et bien que ce fût dans celui-ci que l’on taillait les billots pour y coucher la tête des suppliciés, les poètes et les romanciers l’ont souvent célébrée. Réputée depuis toujours pour accroître la fidélité dans tous les domaines, on affirme aussi que l’Aubépine est capable de préserver la chasteté et de prolonger le célibat ! piquée au sommet du mat des barques de pêcheurs marseillais, elle leur assure une pêche miraculeuse, mais si vous en glissez sous le lit d’une femme, inutile de l’approcher, elle vous refusera toutes ses faveurs !

L’usage des fleurs d’Aubépine est idéal contre l’hypertension artérielle, l’artériosclérose, les palpitations et autres irrégularités du cœur. Antispasmodique et calmante, elle facilite le sommeil des nerveux et des angoissés, elle rend la vie plus heureuse des personnes en période de ménopause, soulageant les bouffés de chaleur. Elle est indiquée pour la tisane classique du soir, seule ou associée à d’autres plantes analogues, dès la cinquantaine, comme tonique du cœur et « assureur » des artères. Les fleurs se préparent en infusion pendant 10 minutes, à raison d’une cuillerée à café par tasse. A prendre deux ou trois fois par jour dont une le soir (en cure d’entretien, la prise du soir suffit).

-Aulne : (Alnus glutinosa)

(Aulne commun, Aulne noir, Verne, Vergne)

On utilise fréquemment l’écorce d’aulne : astringente, elle est utile pour soulager les maux de gorge en gargarismes ; en bain de bouche, elle tonifie la cavité buccale et les gencives.
Fébrifuge, elle peut remplacer le quinquina. Elle se prépare en décoction pendant 5 minutes en mettant une cuillerée à café de plante par tasse cela deux ou trois fois par jour ; ou faire des gargarismes et bains de bouche quand cela est nécessaire.

-Aunée : (Inula helenium)

(Grande aunée, Inule, Œil de cheval, Aromate germanique, Enule-campane, Canada, Panacée de Chiron, Aillaume)

En dépit de son odeur désagréable, la racine d’Aunée portée sur soi aidait à attirer l’amour. Une touffe suspendue dans l’étable protégeait le bétail des sorcelleries. On affirme même que les derviches tourneurs en font brûler sur du charbon ardent pour tourner encore plus vite.

La racine d’Aunée est antispasmodique et digestive, elle calme les brûlures d’estomac et les nausées, augmente le volume de la bile. Tonique, elle redonne de l’appétit et de la vigueur. Sédative de la toux, c’est un excellent calmant des voies respiratoires soulageant la toux des asthmatiques. Elle se prépare en décoction, à raison d’une cuillerée a café par tasse, deux à trois réparties dans la journée.

-Avocatier : (Laurus persea)

(Laurier avocatier)

A Thèbes, c’était l’arbre privilégié des nécropoles, on disait que les morts se régalaient de la chair de ses fruits. Un noyau d’avocat qui germe bien à la maison dans une carafe d’eau est considéré comme un porte-chance des plus efficaces.

Digestives, les feuilles d’Avocatier facilitent l’apparition des règles et en soulage les douleurs. Mais c’est surtout pour ses propriétés antidiabétiques que l’on en fait usage.
A faire bouillir pendant 2 à 3 minutes et laisser infuser durant 10 minutes une cuillerée à soupe de feuilles coupées par tasse, deux ou trois fois par jour.
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MessageSujet: Re: Les plantes médicinales   Les plantes médicinales Icon_minitimeMar 12 Fév - 15:39

Badiane de Chine : (Illicium verum)

(Anis étoilé, Anis de la Chine)

Comme les Chinois, sucez un fruit de Badiane après le repas, pour rafraîchir l’haleine et faciliter la digestion. Quelques étoiles posées sur un objet du culte chargent celui-ci de fortes vibrations, c’est d’ailleurs pourquoi les sourciers s’en servent en guise de pendule.

La Badiane est l’objet d’une grande vénération chez les Chinois, qui en mangent après les repas et l’ajoutent au thé ou au café. Plus parfumée que l’anis d’Europe, la badiane est un bon carminatif, qui facilite la digestion, lutte contre l’aérophagie et les coliques gazeuses. Elle se prépare en décoction en mettant quatre ou cinq étoiles par tasse. Comme pour tous les carminatifs, il est souhaitable d’en prendre une tasse dix minutes avant le repas ou une heure après.

Ballote : (Ballota nigra)

(Ballote noire ou fétide, Marrube noir ou puant)

Très bon calmant pour els nerveux, la Ballote procure un meilleur sommeil, calme els angoisses, les palpitations, les bouffées de chaleur, les spasmes digestifs et les quintes de toux. Elle augmente considérablement la production de bile, joue un rôle vermifuge en tisane ou en lavements. Elle se prépare en décoction pendant deux minutes, à raison d’une cuillerée à soupe de plantes coupées par tasse, une à trois fois par jour avant ou après les repas.

Bardane : (Arctium majus)

(Bouillon noir, Napolier, Glouteron, Oreille de géant, Peignerolle, Pignet)

La fleur de Bardane est à l’origine de l’invention du velcro. Sa racine pressée ajoutée à l’eau bénite le jour de la toussaint rend celle-ci encore plus puissante. Autrefois dans les campagnes, on suspendait une racine de Bardane au-dessus de l’âtre et, chaque soir avant de se coucher, il suffisait de la caresser pour obtenir un sommeil réparateur.

Efficace dans les affections à staphylocoques, la Bardane est la plante dépurative par excellence pour les problèmes de peau, dermatoses diverses, acné, impétigo, dartres, eczéma, séborrhée de la face ou du cuir chevelu, furoncles et abcès. Outre ces merveilleuses propriétés, elle est utilisée contre le diabète, les rhumatismes, la goutte et la congestion du foie. En gargarismes, elle est recommandée contre les maux de gorge, en bain de bouche, contre els gingivites et les pyorrhées. On prépare les feuilles et les racines en décoction pendant deux minutes pour les premières, pendant cinq minutes pour les secondes, à raison d’une cuillerée à soupe par tasse deux ou trois fois par jour dont une à jeun.

Basilic : (Ocimum basilicum)

(Oranger des savetiers, Herbe royale, Grand basilic, Basilic aux sauces)

Jadis, dans les villages de Croatie, lorsqu’une jeune fille à la conduite jusqu’ici irréprochable tombait amoureuse d’un garçon peu recommandable, tout le monde disait : « il l’a eue au pistou ». Dans le midi de la France, il était de tradition d’offrir aux jeunes mariés le mortier et le pilon pour préparer la fameuse soupe. Bien sûr, c’était le « novi » qui recevait le pilon. Si vous vouliez savoir si un jeune homme apparemment bien sous tous rapports n’était pas un coureur de jupons, il fallait glisser un brin de basilic dans sa main : si l’herbe se desséchait en quelques secondes, le test était positif.

Les propriétés antispasmodiques et digestives du basilic donnent de bons résultats sur els digestions lentes et difficiles, l’aérophagie, les coliques gazeuses, les gastrites et autres douleurs de l’estomac ainsi que sur certaines constipations légères. Réduire les feuilles en poudre et les priser pour lutter contre le coryza. On le prépare en infusion pendant dix minutes en mettant une cuillerée à café de plantes par tasse à boire après le repas.

Benoîte : (Geum urbanum)

(Herbe bénite, Herbe de saint Benoît, Avence, Herbe du bon soldat, Herbe à la fièvre, Sanicle des montagnes, Galiote, Récise)

Feuilles et racines de Benoîte sont astringentes, donc utilisées avec succès contre les diarrhées accidentelles ou la dysenterie, les hémorragies, les pertes blanches. La benoîte est également recommandée contre la fièvre, les douleurs d’estomac, l’aérophagie. Elle se prépare en décoction pendant trois minutes à raison d’une cuillerée à soupe de plantes par tasse, cela deux ou trois fois réparties dans la journée.

Berce : (Heracleum sphondylium)

(Grande berce, Fausse acanthe, Herbe du diable, Patte d’ours)

La berce est un bon diurétique, elle lutte contre l’hypertension, soulage les règles douloureuses, les rhumatismes, facilite la digestion. Mais ce sont surtout ses propriétés aphrodisiaques qui sont intéressantes : tonique, stimulante, excitante, elle redonne l’appétit sexuel et le plaisir aux jeux de l’amour. Elle se prépare en décoction légère avec une cuillerée à soupe de feuilles coupées par tasse, une à deux fois par jour.

Bétoine : (Stachys officinalis)

(Bétoine pourpre, Epiaire vulgaire, Belle tête)

La bétoine est utile pour combattre la fièvre, comme tonique, en solution concentrée pour laver els plaies infectées ou les ulcères variqueux. On l’utilise également en poudre comme sternutatoire pour soulager le coryza, et en guise de tabac. Mettre une cuillerée à soupe de plantes pour une tasse en décoction, deux fois par jour.

Bistorte : (Polygonum bistorta)

(Feuillotte, Serpentaine rouge, Renouée bistorte, Andresse, Couleuvrée, Langue de bœuf, Faux épinard)

Autrefois, si une femme désirait avoir un enfant, elle devait porter en permanence sous sa chemise de nuit des feuilles de bistorte. Encore une plante qui symbolise la fécondité. Si vous prépariez une infusion de bistorte au soir de la saint Jean-Baptiste et que vous la laissiez refroidir sous un rayon de lune, cette eau bénite devenait capable de chasser les pires démons.

Riche en tanin et amidon, la bistorte sert à lutter contre les diarrhées, les pertes blanches, les hémorroïdes. En gargarismes, contre toutes les inflammations de la bouche et de la gorge, aphtes, stomatites, angines. Son pouvoir astringent permet de l’employer contre les incontinences urinaires. Elle se prépare en décoction pendant 5 minutes, à raison d’une cuillerée à café de racines coupées par tasse, deux à trois fois par jour.
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MessageSujet: Re: Les plantes médicinales   Les plantes médicinales Icon_minitimeMar 12 Fév - 15:40

Bleuet : (Centaurea cyanus)

(Blavette, Barbeau, Casse-lunettes, Aubifoin, Cornailles, Fleurs de Zacharie)

Utilisé comme diurétique antirhumatismal, le bleuet est aussi la plante idéale pour soulager toutes les inflammations des yeux, irritations, rougeurs des paupières, conjonctivites, orgelets, ou tout simplement de préserver le bien-être de l’œil en le protégeant de tous els écrans de notre vie moderne. On l’utilise également en lotion du cuir chevelu contre les pellicules. Préparez ces délicates fleurs en infusion, en en versant une pincée par tasse (pour qu’elle se conserve plusieurs jours, y ajouter une pincée de sel marin).

Boldo : (Pneumus Boldus)

Le boldo est la plante du foie par excellence. Il en active ses fonctions, augmente la production de bile, facilite son évacuation, et de ce fait, joue un rôle de laxatif léger. A préparer en décoction pendant trois minutes en mettant une cuillerée à soupe de plantes par tasse, deux ou trois fois par jour avant les repas.

Bouillon-Blanc : (Verbascum thapsus)

(Molène, Herbe de saint Fiacre, Cierge de Notre-Dame, Bonhomme)

Les feuilles étaient utilisées autrefois pour faire des mèches de lampe à huile, et l’épi floral pour chauffer le four des boulangers.

Le Bouillon-blanc est l’une des meilleures plantes adoucissantes. Ses propriétés sont les bienvenues dans les cas de toux, enrouement, bronchite, ou elle facilite l’expectoration. Il facilite la respiration des asthmatiques, calme els inflammations de l’estomac, des intestins ; en applications, il soulage les hémorroïdes. Se prépare en infusion à raison d’une cuillerée à soupe de feuilles ou de fleurs par tasse, deux à trois fois par jour. (filtrer minutieusement afin d’éliminer les poils irritants).

Bouleau blanc : (Betula alba)

(Boule, Biole, Boulard, Bois à balais, Arbre de la sagesse, Sceptre des maîtres, Bois néphrétique d’Europe)

Dans tous les pays du Nord, le bouleau jouit d’une réputation non usurpée d’arbre magique. C’est aussi avec son bois que les maîtres d’école russes fabriquaient les fameuses verges si cinglantes. En Suède, si une jeune file voulait se marier dans l’année, il lui suffisait, parait-il, d’aller se frotter à un bouleau près d’un étang pour que son vœu soit exhaussé.

Les feuilles, les chatons et les écorces du bouleau sont d’excellents diurétiques. Il est toutefois préférable d’utiliser l’écorce pour les problèmes de peau, eczéma, dartres, ou la mélanger avec les feuilles, l’effet n’en sera que d’autant plus détonant. Utiliser le bouleau à volonté pour lutter contre la cystite, les rhumatismes, l’arthrite, la goutte, la cellulite, les calculs et la boue dans les reins. Préparer l’écorce, les feuilles ou les chatons en décoction pendant trois minutes à raison d’une poignée par litre d’eau. A boire à volonté en cure de trois semaines. L’essence du bouleau, appelée « huile russe » donne de bons résultats contre els pellicules, on l’ajoute à certains shampooings.

Bourdaine : (Rhamnus frangula)

(Nerprun noir, Bourgène, Borzène, Aulne noir, Bois noir, Bois à poudre, Rhubarbe des paysans)

Pour exhausser à coup sur un souhait, il faut, parait-il, tracer un cercle en forêt à l’endroit où pousse la bourdaine, et y danser jusqu’à l’apparition d’un lutin, qui réalisera ce vœu.
Il parait aussi qu’il ne faut jamais se présenter au tribunal pour un procès sans avoir une dizaine de baies de bourdaine dans la poche…

L’écorce de bourdaine est l’un des plus efficaces laxatifs doux, agissant sans irritations ni accoutumance. Utilisée à faible dose ou dans certaines compositions, elle joue sur le foie et la vésicule biliaire ; à très forte dose, elle est purgative. Il importe de savoir bien la doser pour en faire bon usage.
Comme laxatif, pour une personne normale, mettre une cuillerée à café d’écorces coupées pour une tasse, en décoction pendant trois minutes. A pendre le soir au coucher quand vous le jugez nécessaire.

Bourrache : (Borrago officinalis)

(Bourrage, Langue de bœuf)

Les vertus magiques de cette plante ne s’exercent que lorsqu’elle est utilisée fraîche. A porter sur soi, en la renouvelant, pour affronter en vainqueur les risques de la vie.

La bourrache est diurétique, sudorifique, dépurative. Ces trois principes la font recommander comme dépuratif de printemps contre les dermatoses, l’eczéma, l’herpès et les autres maladies de peau. Ses propriétés sudorifiques sont els bienvenues chaque fois qu’il est nécessaire de transpirer, en cas de grippe, de rhume, de bronchite, de rougeole, de fièvre ; de plus elle calme très bien la toux. A préparer en infusion pendant dix minutes à raison d’une cuillerée à soupe de sommités fleuries coupées par tasse (très chaude), deux à trois fois par jour.

Bourse-à-pasteur : (Capsella bursa pastoris)

(Capselle, Molette, Millefleurs, Bourse de capucin, de berger, de Judas, Boursette, Malette à berger)

La bourse-à-pasteur est utile dans tous les cas de saignements, règles trop abondantes, fibromes, saignements du nez... Elle est employée également contre l’hypertension, les troubles de la ménopause, les diarrhées, l’incontinence urinaire, les varices et les hémorroïdes. En mettre une cuillerée à soupe par tasse, deux à trois fois dans la journée.

Bruyère : (Calluna vulgaris)

(Brande, Bucane, Calune, Grosse pétérolle)

On utilisait autrefois sa racine tourmentée en remplacement de la mandragore pour els philtres d’envoûtement. C’était aussi un porte-chance… à condition d’installer un bouquet e bruyère dans le gobelet en étain d’un ivrogne qui a bu toute sa vie (tâche difficile). Heureusement que la bruyère commune éloigne les fantômes et que, brulée en plein air avec des fougères, elle provoque la pluie, enfin de l’eau !

Diurétique actif, la bruyère a également l’avantage d’être un antiseptique et un sédatif urinaire. Utile donc dans toutes les inflammations, telles que la cystite, ou elle décongestionne et calme, elle soulage la goutte et les rhumatismes, facilite l’élimination des boues et calculs rénaux, lutte contre l’urémie, l’acide urique, l’albuminurie, les prurines des personnes consommant trop de viande, elle soulage et décongestionne la prostate, elle élimine les pertes blanches. Pour la préparer, mettre une cuillerée à soupe de plantes par tasse ou quatre par litre d’eau bouillante, laisser infuser dix minutes et filtrer. A boire à volonté dans la journée un litre, ou plus suivant le cas.

Bucchu : (Barosma crenata)

(Bucco, Bucko, Bocco, Bocho, Booko, Bocchoe)

Dès sa livraison chez l’herboriste après sa récolte, son parfum est tellement puissant qu’il est impossible de rester dans le local sans aérer généreusement. L’huile essentielle extraite du bucchu, ou buku, dégage une odeur de menthe poivrée, D’où son usage en Afrique et en Amérique du Sud comme antiseptique. Attention, on le dit aussi hallucinogène.

Balsamique, antiseptique, le bucchu donne de très bons résultats pour soulager les voies respiratoires, la bronchite chronique en particulier. Cette propriété antiseptique est la bienvenue dans les affections urinaires, telle que la cystite, et pour décongestionner la prostate. Sa préparation idéale est de l’associer à d’autres plantes ayant les mêmes propriétés. Faire bouillir une cuillerée à soupe de plantes par tasse pendant trois minutes et laisser infuser durant dix minutes.

Bugrane : (Ononis spinosa)

(Arrête-bœuf, Tendron)

Les racines profondes et résistantes, arrêtent la charrue dans les labours, d’où le nom d’ « arrête-bœuf ».

Excellent diurétique, la bugrane est utilisée avec succès pour éliminer boues et calculs de la vessie, soulager la cystite, lutter contre els oedèmes et l’eczéma. En gargarismes, on en fait des bains de bouche pour soulager les angines. A préparer en décoction pendant cinq minutes avec une cuillerée à café de racines coupées par tasse, deux à quatre tasses par jour.

Buis : (Buxus sempervirens)

(Bois béni, Guézette, Ozane, Bois arborescent, Bois d’Artois)

Antiviral, sudorifique, le buis est intéressant dans tous les états fébriles, un début de grippe en particulier, ou il donne de merveilleux résultats. Il s’agit également de la plante souveraine du foie, il active l’écoulement de la bile. Il est recommandé contre la goutte, les rhumatismes, surtout déformants, le zona. Les feuilles de buis sont également utilisées pour lutter contre la chute des cheveux (lotion concentrée de 60 grammes par litre en laissant bouillir pendant vingt minutes). Il se prépare en décoction pendant cinq minutes en mettant une bonne cuillerée à soupe de feuilles par tasse, deux à quatre fois par jour. Certains auteurs préconisent quarante grammes de feuilles séchées par litre, à faire réduire de moitié et à boire dans la journée.

Busserole : (Arctostaphylos uva-ursi)

(Arbousier traînant, Raisin d’ours, Petit buis, Buxerolle)

Plante tinctoriale, elle était la préférée des indiens pour peindre les tissus et les vêtements sacrés. Sa couleur est d’un bel ocre bistre.

La busserole est astringente, antiseptique et diurétique, des qualités appréciées dans les maladies des voies urinaires, cystite, incontinence et rétention d’urine, hypertrophie de la prostate, excès d’urée, infection de l’urètre. Contenant des tanins, elle est préconisée contre els diarrhées et les règles trop abondantes. Se prépare en décoction pendant trois minutes en mettant une cuillerée à soupe de feuilles par tasse ou quatre par litre. En boire un litre au plus par jour. La coloration brun verdâtre des urines après sa prise est normale.
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MessageSujet: Re: Les plantes médicinales   Les plantes médicinales Icon_minitimeMar 12 Fév - 15:43

merci ma claudi je sais que je peux compter sur toi pour une aide precieuse
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